“Les Républicains et le Parti socialiste ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes”

Autrefois “partis de gouvernement”, Les Républicains et le Parti socialiste français sont aujourd’hui moribonds, estime “Le Devoir”, au Québec. D’un côté, Bruno Retailleau tente de relever un parti pris en étau entre les macronistes et le RN. De l’autre, le PS, qui doit se choisir un nouveau prelier secrétaire ce jeudi 5 juin, cherche à exister dans un bloc de gauche dominé par les Insoumis.
Ils ont été les maîtres du jeu. Les voilà réduits à jouer les mouches du coche. Autrefois grands partis de gouvernement qui s’échangeaient le pouvoir tous les cinq ans, Les Républicains (LR) et le Parti socialiste (PS) ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Le premier, avec ses 49 députés [dont 7 apparentés], est loin de faire le poids à côté du premier parti de France, le Rassemblement national (RN) et ses 123 élus [dont 3 apparentés]. Le second est toujours sous respirateur artificiel depuis qu’à l’élection présidentielle de 2022 il n’a rassemblé que 1,75 % des voix. Ses 66 députés [dont 4 apparentés] sont loin de représenter sa véritable force, puisqu’ils ont été élus avec les voix de toute la gauche et d’une partie de la droite pour faire barrage au RN.
Le hasard veut que ces deux partis tiennent leurs congrès à quelques semaines de distance afin de préparer leur stratégie en vue de la présidentielle de 2027. Les Républicains viennent tout juste de se donner un nouveau président en la personne du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, dans lequel ils voient de plus en plus un candidat à la présidence. Chez les socialistes, les choses sont beaucoup moins claires puisqu’ils peinent, après un premier tour, à désigner celui qu
Courrier International